J’ai lu : Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa

1000 ans après tout le monde j’ai lu enfin ce fabuleux livre de Mélissa Da Costa, son premier roman.

Les réseaux sociaux ne tarissaient pas d’éloges à son sujet mais je craignais de ne pas réussir à lire un tel volume, découragée par le grand nombre de pages.

Et bien ces 838 pages ont été englouties en une dizaine de jours et ce fut un pur bonheur de lecture. En effet ne passez pas à côté de cette merveille et embarquez dans le camping-car d’Émile et Joanne à la découverte des Pyrénées pour un voyage rempli d’émotions, de beaux paysages et de découvertes.

Au fil des pages, je me suis même surprise à m’arrêter plusieurs fois au cours de ma lecture pour rechercher des infos sur la toile sur tel ou tel lieux parcourus tellement le récit m’a donné envie d’aller les visiter.

L’histoire :

Atteint d’un Alzheimer précoce,  Émile, 26 ans, se sait condamné et choisit de tout quitter pour prendre le reste de sa vie en main. Il lui reste 2 ans. Le jeune homme décide alors de partir en camping-car faire son dernier voyage loin de sa famille qui voulait à tout prix l’enfermer à l’hôpital pour un essai clinique. Il passe une petite annonce à la recherche d’un compagnon de route pour faire cet ultime périple et à sa grande surprise c’est une jeune femme mystérieuse qui y répond favorablement.

Ils parcourent ainsi tous deux les Pyrénées, font de belles rencontres et ces deux âmes blessées s’apprivoisent petit à petit. Au delà du sujet sur la maladie d’Alzheimer, de ses épreuves que ce soit du côté du malade ou de l’accompagnant, le roman est une vraie ode à la vie, la nature,  la poésie, et au partage. Il s’agit avant tout d’un voyage intérieur et d’une véritable introspection pour chacun des personnages. Joanne est un personnage touchant qui nous initie à « la médiation en pleine conscience » et dont on découvrira progressivement sa terrible histoire et les raisons de ce téléphone qui sonne sans arrêt mais qu’elle ne décrochera jamais.

«  Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles. C’est une phrase de James Dean. Elle aime se la rappeler quand elle a besoin de croire en elle, quand les choses lui paraissent difficiles. Ça sonne comme un encouragement. S’adapter, c’est s’en sortir. Il faut savoir réorienter ses voiles. Toujours. »

 Ce fut une lecture lumineuse qui m’a fait vibrer et qui sera pour moi un vrai coup de coeur. Je vais donc de ce pas m’empresser de découvrir les autres titres de cette auteur e talentueuse. 

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. »

Je verrai bien une adaptation au cinéma pour cette belle histoire.

L’avez-vous lu ? Vous aura t-il emporté autant que moi ?